Développer son activité de thérapeute chez soi ou en cabinet ? Seul ou en groupe ?
Ça y est ! Vous allez enfin développer votre activité de thérapeute, praticienne ou praticien. Vous êtes en pleine reconversion professionnelle et vous voulez enfin vous consacrer à cette activité qui vous ressemble plus. Ou vous voulez tout simplement aider les autres à donner plus de sens à leur existence. À trouver du bien-être. À profiter de la vie.
Vous vous voyez déjà dans votre cabinet en train d’exercer votre métier. Vous visualisez le bonheur sur le visage de ce patient que vous venez de délivrer d’une souffrance. À qui vous venez de rendre sa joie. Ce sourire qui avait disparu depuis des semaines.
Mais ce moment de bonheur se trouve tout de suite bousculé par toutes ces questions qui vous taraudent l’esprit et troublent votre imagination. Ça n’arrête pas.
Comment vous lancer en tant que thérapeute, praticienne ou praticien ? Faut-il le faire à domicile ? Ou ouvrir un cabinet ? Devriez-vous le faire seul ? Ou en cabinet de groupe ? Comment trouver un local ? D’ailleurs, faut-il louer ou privilégier les visites à domicile chez le client ? Est-ce possible d’exercer sans local ?
Je sais très bien ce que c’est. Toutes ces interrogations vous perturbent. Elles vous font manquer de confiance en vous pour ce projet.
Vous avez du mal à identifier la meilleure décision à prendre. Celle qui sera non seulement bénéfique pour vous, mais surtout, qui sera le plus au goût de votre clientèle. Et il y a aussi la question du coût qui clignote quelque part dans votre tête. Comment s’installer sans engranger d’énormes dépenses ?
Vous savez quoi ? Vous pouvez vous décharger de toutes vos inquiétudes. Parce que dans cet article, je vais répondre à toutes ces questions que vous vous posez.
Si vous préférez écouter le podcast de cet article je vous invite à cliquer sur la vidéo ci-dessous :
Le rêve de se lancer comme thérapeute, praticienne ou praticien peut très vite devenir un cauchemar
Je sais pourquoi vous voulez vous mettre à votre propre compte. Vous brûlez d’envie d’avoir votre propre activité à vous. Quelque chose qui vous définit et dont vous serez fier. Une occupation qui vous permettra non seulement de bien gagner votre vie, mais aussi d’apporter votre impact dans ce monde où beaucoup trop de personnes sont perturbées par les défis quotidiens.
Vous désirez plus que tout apporter votre contribution. Laisser votre marque. Rendre en quelque sorte ce monde meilleur et mieux vivable pour tous. Vous souhaitez apporter de la joie. Du bonheur. De la tranquillité d’esprit. Et en même temps, vous rêvez de découvrir de nouvelles choses et exploiter toutes vos potentialités.
Vous avez surtout hâte d’embrasser cette nouvelle aventure ! D’exercer votre art. Et je vous comprends ! Que ça fait du bien de faire quelque chose qui prend tout son sens. Qui apporte du concret et qui change des vies. C’est ce que je vis tous les jours. Et c’est du pur bonheur.
Mais ce rêve peut très vite devenir un cauchemar. Un véritable parcours du combattant. Quand il est question de s’installer. Ou que vous prenez les mauvaises décisions dès le départ.
C’est surtout ce que je veux vous éviter. En mettant tous les moyens en œuvre afin de vous faciliter le plus possible la tâche.
Rassurez-vous. Ce n’est pas aussi compliqué que vous le croyez. Ce rêve, vous allez le réaliser. J’y crois dur comme fer. Et vous devez aussi y croire. Il suffit de quelques conseils pour que les choses deviennent plus claires pour vous. Alors, prêt à mettre vos peurs de côté et à vous lancer ? C’est parti !
Devenir thérapeute, praticienne ou praticien bien-être à son propre compte : les premières questions à se poser
Tout d’abord, une chose. Vouloir se lancer, c’est bien. Mais ce n’est pas une décision qui doit se prendre sur un coup de tête. Vous devenez libéral. Pour développer votre activité de thérapeute, praticienne ou praticien, cela nécessite une préparation en amont.
Peu importe la thérapie ou la pratique que vous exercez, vous devez vous poser dès maintenant certaines questions.
Que vous soyez psychologue, hypnothérapeute, naturopathe, réflexologue, psycho-praticien, masseur, sophrologue, praticien en shiatsu, médium, ou spécialiste de tout autre type de thérapie ou pratique, vous devez vous connaître et définir les bases sur lesquelles démarrer votre activité. C’est ce qui vous aidera à faire le meilleur choix en ce qui concerne l’endroit où vous devez vous lancer.
Voici quelques questions à vous poser avant d’approfondir vos réflexions sur le lieu où débuter votre activité de thérapeute, praticienne, ou praticien.
- Combien êtes-vous prêt à investir dans un local et son aménagement ?
- Ce plan de financement vous permet-il de louer un cabinet ?
- Seriez-vous prêt à partager un local avec d’autres professionnels ?
- Vos moyens vous permettent-ils de vous installer seul ?
- Les conditions sont-elles propices à une installation à domicile ? Avez-vous des pièces et assez d’espace disponible ? Votre conjoint et vos enfants (si vous en avez) sauront-ils respecter votre intimité et celle de vos clients ?
- Êtes-vous locataire ? Votre bail autorise-t-il un usage mixte-professionnel ?
- Seriez-vous prêt à faire des consultations à domicile chez le client ?
Avec vos réponses à ces questions, vous aurez déjà une idée de ce qui vous convient le plus et des sacrifices à faire.
À présent, je vais analyser plus en détails les différentes possibilités qui s’offrent à vous dans le démarrage de votre activité de thérapeute, praticienne ou praticien.
Professionnelle ou professionnel du bien-être à domicile : est-ce le meilleur choix ?
Si vous souhaitez vous lancer à moindre coût, l’une des solutions, c’est de vous installer à domicile. Cela voudra dire que vous exercerez l’ensemble de votre activité libérale chez vous. Pour cela, vous aurez besoin au préalable de certaines autorisations.
Les premières autorisations à obtenir pour s’installer à domicile
Si par exemple, vous êtes locataire, vous devez d’abord vous assurer que le propriétaire du logement vous accorde l’autorisation d’utiliser les locaux pour votre activité professionnelle.
Par contre, si vous vivez en immeuble, que vous soyez propriétaire ou locataire, le règlement de copropriété devra d’abord vous autoriser à exercer à domicile.
En outre, puisque vous recevez des clients ou des patients chez vous, vous devez aussi recevoir des autorisations de la part des autorités locales. Votre logement n’est jusque-là considéré que comme un local d’habitation par l’urbanisme. Cela devra changer.
Dans certaines villes, les autorités exigent l’obtention d’une dérogation pour usage mixte de votre logement auprès de la mairie. Il vous faudra donc vous renseigner et prendre les dispositions nécessaires.
Et c’est tout ? Eh bien, non. Rassurez-vous. Rien de compliqué. Admettons que l’aménagement de vos bureaux nécessite de gros travaux. Peut-être que vous aurez à modifier la structure du bâtiment, ou sa façade, détruire un mur… Si tel est le cas, il vous faudra obtenir un permis de construire.
Si en revanche, vous n’aurez que des petits travaux à faire, de moindre importance, à l’instar des travaux d’aménagements intérieurs, vous aurez tout simplement à déposer une déclaration préalable des travaux.
Dans tous les cas, le propriétaire du logement qui a été transformé (vous-même ou votre bailleur), devra mettre à jour la valeur locative du bien et en à faire une déclaration.
Et si vous opérez dans le domaine de la santé, assurez-vous de disposer en plus de la salle de soin, d’une salle d’attente afin de respecter la vie privée des patients et le caractère secret des soins. Votre matériel doit aussi être en règle avec les exigences de la profession.
Quoi qu’il en soit, vous devez respecter les mesures de sécurité et d’accessibilité définies par les services publics.
Les avantages et inconvénients du travail chez soi en tant que thérapeute, praticienne ou praticien
Ouvrir votre cabinet à domicile peut présenter de nombreux avantages :
- vous pouvez profiter du confort de l’environnement de travail ;
- vous n’avez pas besoin de vous déplacer tous les jours ;
- c’est vous qui définissez vos horaires ;
- et plus important que tout, c’est une solution qui nécessite moins d’investissement : pas de loyer à payer et vous pouvez même obtenir quelques avantages fiscaux.
Mais cela présente aussi des inconvénients :
- généralement, il y a peu d’espace pour développer l’entreprise comme vous voudriez ;
- les contraintes à respecter et toutes les autorisations à obtenir ;
- vous travaillez seul, vous êtes isolé des autres professionnels, il vous sera difficile de développer un réseau ;
- votre famille et vos amis pourront vous interrompre, et même si vous imposez des limites, il leur sera peut-être difficile de les respecter, ce qui pourrait faire douter de votre professionnalisme et engendrer un manque de confiance de la part de vos clients ;
- vous risquez d’avoir du mal à dissocier vie privée et vie professionnelle, l’une pourra empiéter sur l’autre ;
- il vous faudra faire preuve de rigueur, afin de vous motiver au jour le jour.
Pour ces raisons, plusieurs préfèrent ouvrir leur cabinet à l’extérieur.
Ouvrir son cabinet de thérapeute, praticienne, praticien : avantages et enjeux
Quand on parle des professions libérales, on pense directement à disposer d’un cabinet ou d’un bureau pour développer son activité et accueillir ses clients dans le cadre adapté.
Comment trouver un local pour votre activité de thérapeute, praticienne ou praticien ? Vous avez le choix pour dénicher l’endroit parfait ! Même si au premier abord, on a l’impression que cela demande plus d’investissement, j’ai des petites astuces pour vous afin de vous aider à réduire vos coûts d’installation.
Location bail commercial
Vous êtes certes en location, mais vous aménagez le local à votre guise. Vous organisez les choses comme vous le souhaitez, mais en contrepartie, vous versez un loyer dont la période et le montant sont définis avec le bailleur.
Les cabinets partagés entre thérapeutes et praticiens
Si vous choisissez de travailler en cabinet hors de chez vous, une autre question se pose. Faut-il partager un cabinet avec d’autres praticiens et thérapeutes ? Cela peut présenter beaucoup d’avantages. D’abord, c’est un moyen de partager les coûts : le loyer, l’électricité, l’eau et toutes les autres charges. Si vous avez peu de trésorerie, ce sera un bon moyen pour débuter votre activité.
Mais surtout, c’est l’occasion d’entretenir de bonnes relations avec d’autres professionnels et de vous faire connaître. Beaucoup font l’erreur de penser que comme ils sont indépendants ou libéraux, ils peuvent s’en sortir tout seul. Même si cela est possible, je peux vous assurer que les choses seront bien plus faciles pour vous si vous êtes bien entouré.
Ne prenez surtout pas les autres praticiens et thérapeutes uniquement comme des concurrents. Lorsque vous vous lancez seul, vous pouvez avoir l’impression que la bonne manière de faire est de vous isoler et de constituer votre clientèle dans votre coin. Erreur.
Allez à la rencontre de vos confrères et consœurs. C’est le moyen de vous créer un vrai réseau professionnel. Un collègue surchargé ou ayant besoin d’aide peut vous envoyer un client. Vous pouvez en faire de même.
Un cabinet partagé vous permettra donc de développer votre réseau et de vous faire connaître. Et en bonus, vous aurez moins de dépenses à effectuer. Surtout qu’au début, vous aurez du mal à définir vos prix. Alors, pourquoi ne pas essayer ?
La mise à disposition d’espace
Ici, vous signez un accord avec un autre thérapeute ou praticien. Ce dernier vous laisse son cabinet et vous l’utilisez pendant qu’il est absent. En contrepartie, vous lui versez une rémunération.
Ce système est gagnant pour tout le monde. Vous n’avez pas de grosse charge locative et vous payez seulement pour le temps que vous passez dans le local. Si vous débutez et que vous n’avez pas encore de clientèle conséquente, c’est une solution à considérer.
Développer son activité de thérapeute à domicile ou en cabinet : d’autres solutions à envisager
En fonction de vos moyens et de vos aspirations, vous pouvez examiner d’autres solutions autres que la création d’un cabinet physique, que ce soit à domicile ou à l’extérieur. Beaucoup me posent d’ailleurs la question : est-ce possible d’exercer sans local ?
Eh bien, oui. Là vous n’exercerez qu’en déplacement et ne ferez que des interventions à domicile chez le client ou le patient. Bien entendu, vous devez d’abord vous assurez que votre spécialité s’accorde avec cette manière de faire. Pour les domaines de la santé nécessitant du matériel spécifique, cela pourrait ne pas être convenable.
Vous pourriez aussi ouvrir votre cabinet à plein temps, et toutefois aménager un bureau chez vous pour y travailler de temps de temps. Je connais des thérapeutes et praticiens qui reçoivent les clients en cabinet et font tout le travail administratif et comptable chez eux.
Alors, prêt à démarrer votre activité de professionnel du bien-être en libéral ?
Vous avez désormais toutes les clés en main pour vous lancer comme thérapeute, praticienne ou praticien. Vous n’avez plus d’excuse mais vous vous doutez bien que je ne vais pas prendre la décision à votre place. Parce que nous avons tous des situations différentes.
Assurez-vous de choisir ce qui vous convient selon vos moyens financiers, les besoins de votre activité et le confort que vous souhaitez offrir à votre clientèle.
Et si vous avez des moyens très limités, ce n’est pas la peine de vous en faire ! Vous pouvez toujours commencer chez vous dans un premier temps, rassembler les fonds nécessaires, puis lancer votre cabinet.
Gardez à l’esprit que les débuts ne sont jamais faciles. Vous devrez faire preuve de courage et de détermination. Et pour vous faciliter la tâche, j’ai mis en ligne une MasterClass gratuite spécialement pour vous. Je me suis basé sur ma propre expérience et celle des nombreux thérapeutes, praticiennes, et praticiens que j’ai accompagnés pour vous éviter les erreurs de débutant.
Avec cela, développer votre activité dans le bien-être sera du gâteau pour vous. Vous verrez les choses plus clairement, vous saurez par quoi commencer et vous apprendrez à dépasser vos croyances.
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